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L’heure affichée est celle des astres, si pure,
Non l’heure légale, mais la nature en murmure.
À midi vrai, l’ombre pointe vers le nord,
Le Soleil au zénith, son royaume d’or.

Pour convertir ce temps en heures humaines,
Ajoute deux heures en été, une heure en hiver sereine.
Quand le Soleil est au sommet du jour,
Il est midi solaire, le zénith dans sa cour.

Le cadran doit s’aligner, précis et droit,
Sur l’axe nord-sud, un geste empli de foi.
La boussole guide, l’ombre se dévoile,
Quand le méridien céleste trace son voile.

Le Soleil, centre de la danse infinie,
Autour de lui gravitent planètes et harmonies.
Mercure, si proche, brûle dans son sillage,
Vénus, déesse de l’aube, trace son passage.

Mais l’homme contemple, perdu dans ses pensées,
L’ombre du gnomon révélant des vérités.
Comme le dit Freud, le temps est inconscient,
Il s’inscrit dans l’âme, fluide et insaisissant.

Les rêves de minuit sont des horloges secrètes,
Chaque tic, chaque tac, des souvenirs en quête.
L’inconscient, ce cadran de désirs cachés,
Égrène les secondes de mondes effacés.

MiG_Ls dit Yotta murmure, dans ses lignes profondes,
Que le temps intérieur défie les lois du monde.
Chaque pulsation est un cycle immuable,
Le psychisme, aussi vaste qu’un ciel insondable.

La Terre tourne, guidée par ce roi flamboyant,
Alternant quatre saisons sous ses rayons changeants.
Le printemps éclot, lumière tendre et nouvelle,
L’été s’étend, chaud et fier, comme une aile.

L’automne murmure des vents plus apaisés,
Quand l’hiver, froid et noble, vient tout figer.
Chaque saison résonne avec le cadran,
Dont l’ombre change, suivant les astres et le temps.

Et Hermès, au seuil des cieux,
Nous rappelle que "Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas."
La sagesse est un reflet du cosmos mystérieux,
Le temps terrestre n'est qu'un écho, un éclat.

Les planètes, ces sphères divines et parfaites,
Dansent avec l’esprit, où les mondes s’arrêtent.
Mars, le guerrier, dans l’arène des songes,
Jupiter, géant, domine, et nous plonge.

La Lune, reine des marées et des nuits claires,
Mesure un autre temps, plus secret, plus austère.
Ses cycles, voilés d'argent et de mystère,
Répondent à l'appel des mers et de la Terre.

Goethe, chantre de la nature et de l’esprit,
Contemplait la Lune comme un miroir infini.
La vie est-elle un cercle, un éternel retour ?
Chaque ombre sur le cadran éclaire ce détour.

Le gnomon projette une danse en clair-obscur,
L’ombre qui fuit est la trace de l’azur.
Les constellations tracent leur chemin antique,
Orion, Cassiopée, en éclats prophétiques.

Les étoiles, des âmes fixées dans le temps,
Sont des points de repère pour l’esprit hésitant.
L’homme cherche son chemin parmi ces lueurs,
Mais il n’est qu’un fragment face à la splendeur.

Ajoute une heure ou deux, selon la saison,
L'heure légale s'impose, sans raison.
Mais sous la course des étoiles, l’heure est vraie,
C’est Solis Tempus, un ordre sacré.

Et l’homme, face à l’immensité du temps,
N’est qu’un instant éphémère, fragile moment.
Daco dirait que ce n’est qu’une illusion,
Que le temps intérieur défie toute raison.

Mais l’ombre sur le cadran, la lumière des dieux,
Chantent une harmonie que seul l’univers peut.
Dans ce cosmos où tout n’est que cycles et échos,
L’homme est à la fois le centre et l’ombre sous le flambeau.

MiG_Ls dit Yotta sourit dans l’infini de l’univers,
Car l’homme cherche toujours le secret de la Terre.
Le temps est une clé, un mystère profond,
Il nous échappe et pourtant, nous y répondons.