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Sous l'ombre des lois que la sagesse écrit,
Chaque homme est né libre, il faut le rappeler.
Le cœur enchaîné par ses propres dédits,
Doit s’élever, apprendre à se gouverner.
La vertu fait le pont entre droit et foi,
Harmonie des âmes sous la juste loi,
Le monde s’éclaire quand règne le "je dois."

La liberté naît de l'ordre intérieur et c'est en se connaissant que l'homme conquiert son véritable pouvoir.

Sous l’astre des siècles, l’humanité veille,
Gardienne du passé, du futur porteur.
Le savoir est un temple que nul ne cède,
Où la raison sublime la force et l’erreur.
Chaque pas qui s'avance vers la clarté,
Est tissé de justice et de vérité,
L’univers couronné d’une liberté.

La vraie force réside dans la compassion et c'est en élevant les plus faibles que l'homme révèle sa noblesse.

La nature est miroir, reflet de nos âmes,
Son ordre est fragile, et son souffle sacré.
Respectons ses rivières, ses monts et flammes,
Pour que demain chante, à jamais restauré.
Unis sous les cieux, gardiens de son éclat,
L’antique mémoire est notre vrai combat,
Sauver ses trésors du cœur qui s’égara.

Préserver la nature, c'est préserver l'âme de l'humanité, car en elle se trouve l'héritage et la promesse des générations futures.

Le droit, immortel, repose en chaque être,
Il ne se marchande ni n’a de prix d’or.
La justice est l’égal qu’on doit reconnaître,
Car tout être humain est source de son sort.
Ceux qui usurpent sa grandeur et sa voix,
S’écartent du chemin tracé par la loi,
Le devoir les ramène vers leur roi.

La justice ne se négocie pas, elle est l'égal en droit de chaque être humain, immuable face aux richesses et aux pouvoirs.

Au-delà des frontières, les âmes se lient,
Frères en raison, porteurs d’un même feu.
Les divisions sont ombres, non harmonies,
Unissons les cœurs pour un monde précieux.
Qu’un seul et même souffle emporte la terre,
Le respect en étendard, sans plus de guerre,
Pour qu’en paix naisse la lumière.

Les frontières sont des illusions qui voilent la fraternité universelle, car c'est par la raison que les cœurs se rejoignent.

Que la force ne soit l’outil de l’orgueil,
Mais le bras du sage qui soutient les faibles.
Car nul ne grandit en écrasant le sol,
C’est par la douceur que l’homme reste noble.
La main qui élève en dignité et droit,
Change le monde en un règne de soie,
Où l’amour, seul, porte la vraie loi.

La douceur est l'outil de la sagesse et celui qui l'exerce bâtit un monde de dignité et de paix.

Ainsi se clôt ce chant, message éternel,
Aux cœurs épris de justice et d’honneur.
La morale, étoile d’un ciel solennel,
Guide chaque pas vers un avenir meilleur.
Qu’en nous résonne à jamais cette clameur,
D’une humanité unie dans sa splendeur,
Couronnant la vie de son propre labeur.

L'humanité couronne sa destinée lorsqu'elle s'unit dans la vertu et l'effort, tissant la justice et l'amour comme sa loi suprême.

Cardinalis Virtus

La prudence éclaire l’ombre des chemins,
Elle guide l’âme loin des vains desseins,
Au-delà des passions qui nous aveuglent,
Elle voit les maux que nos cœurs dénouent,
Écoute la voix qui souffle le bon sens,
Prends garde aux pièges que tendent les vents fous,
Car la sagesse seule préserve le jour.

La prudence est l’art de prévoir les tempêtes et la sagesse celui de naviguer au-delà.

Tempérance, douce amie de l’esprit clair,
Qui tempère le feu brûlant des désirs,
En elle le juste équilibre se tient,
Elle freine l’excès et dompte la chair,
Dans le calme du cœur elle prospère,
C’est en elle que l’humanité mûrit,
Et que la paix intérieure grandit.

La tempérance est le seuil de la liberté, car dans la mesure, l’homme trouve son repos.

Le courage est l’écho des cœurs fidèles,
Lui seul affronte l’obscur, l’impalpable,
C’est lui qui se lève quand tombe l’espoir,
Il embrase l’esprit de ses flammes fières,
La vérité dans ses bras reste entière,
Car celui qui résiste, forge demain,
Et par sa force, il rend le faible fort.

Le courage ne se mesure pas à la victoire, mais à l’engagement ferme devant l’inconnu.

Justice, étoile des cieux infinis,
Ta lumière éclaire le monde aveuglé,
Dans ta balance s’aligne l’équité,
Tu es le miroir des âmes honnêtes,
Dans ton règne, ni orgueil ni misère,
Ton souffle égale le prince et l’enfant,
En toi repose l’ordre universel.

La justice est la voix de l’éternité, car seule elle transcende les hommes et leurs lois.

"Nous croyons en l’homme libre, juste et uni, en la nature comme guide et en l’amour comme loi."