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PHAVOLC

I. Le Sommeil du Géant
Sous l'écorce du monde, où les secrets se terrent,
Un réservoir ardent, foyer de notre terre,
Sommeille paisiblement, dans l'ombre minérale,
Comme un titan endormi dans son rêve spectral.

La chambre magmatique, dans ses profondeurs gardée,
Accumule lentement ses énergies voilées,
Et la cheminée, tranquille, attend son tour,
Pour éveiller le volcan à l'appel du jour.

II. L'Éveil du Titan
Au sommet de la montagne, le cratère béant,
Guette les premiers signes, les murmures brûlants,
La terre tremble légèrement, le silence se rompt,
Le volcan s'éveille, répondant à l'appel profond.

Strombolien ou peléen, les types sont divers,
Chaque éruption, un poème, une force de l'univers,
Parfois effusive, déversant ses laves en douceur,
Parfois explosive, dans un déchaînement de fureur.

III. L'Explosion de Vie
Le cratère rugit, la cheminée s'embrase,
La lave monte, s'élève dans une danse d'extase,
Les coulées s'étendent, en rivières incandescentes,
Tandis que le ciel s'obscurcit de cendres menaçantes.

Vésuvien ou plinien, chaque nom une légende,
Krakatoen cataclysmique, dont la terre se souvienne,
Les nuées ardentes, domes et éruptions violentes,
Témoignent de la puissance des entrailles grondantes.

IV. Le Repos du Guerrier
Enfin vient le moment, où l'activité s'apaise,
Le volcan se replie, retombant dans sa chaise,
La lave se fige, les cendres se dispersent,
Et le géant s'endort, en un sommeil de pierre.

Sous l'écorce terrestre, le réservoir se remplit,
La cheminée attend, patiente, le prochain cri,
Le cratère observe, serein et vigilant,
Car le cycle éternel du volcan est incessant.

#Épilogue: Hermès, Freud et Goethe
Comme Hermès messager, le volcan nous transmet,
Les secrets de la terre, que nous décryptons avec respect,
Freud verrait dans ce feu, des pulsions refoulées,
Goethe, lui, y trouverait des mythes sublimés.  

#Ainsi, de repos en éruption, le volcan nous conte,
Les histoires de notre monde, les vérités qu'il affronte,
Et nous, simples témoins de cette activité infernal,
Nous contemplons, émerveillés, ce spectacle magistral.

#Un poème complémentaire ou une expansion, une sorte de cinquième mouvement, qui vient ajouter une profondeur musicale et poétique aux précédents !

PHAVOLC: La Symphonie des Profondeurs

V. La Mélodie Cachée
Dans les entrailles de la terre, là où règne la nuit,
Un réservoir se forme, invisible, enfoui,
La chambre magmatique, creuset incandescent,
Accumule sa force, un pouvoir omniprésent.

Les cheminées volcaniques, canaux de feu sacré,
Relient l'obscurité à la lumière d'été,
Guidant la lave fluide, ou les cendres furieuses,
Elles sont les artères du volcan, mystérieuses.

Chaque éruption, un acte, dans ce théâtre du monde,
Strombolienne ou hawaiienne, chaque danse est profonde,
Les mots vésuviens, pliniens, péléens ou krakatoens,
Résonnent comme des notes, en un hymne ancien.

VI. Les Arcanes du Feu
Sous la glace ou la mer, sous les terres ou les airs,
Les éruptions se succèdent, cycles millénaires,
Surtseyenne, sous-glaciaire, sous-marine, imprévisible,
Phréatique ou phréato-magmatique, leur force est invincible.

L'effusion paisible, déversant des laves dorées,
Ou l'explosion violente, brisant les cieux étoilés,
Chaque type de volcan, un maestro différent,
Dirigeant son orchestre dans un concerto troublant.

Les nuées ardentes, vagues de chaleur intense,
Les dômes et les coulées, en une lente danse,
Se figent et se dispersent, témoins de la puissance,
De ces géants de feu, en constante renaissance.

VII. La Transition Silencieuse
Lorsque la terre se tait et que le volcan dort,
Le calme est trompeur, comme un lion qui s’endort,
Les phases de repos, semblant éternelles,
Masquent l’énergie, toujours providentielle.

Les dormants cratères, cônes majestueux,
Attendent en silence, leur retour glorieux,
Et sous leurs cimes tranquilles, la lave sommeille,
Prête à surgir à nouveau, comme un lever de soleil.

Hermès, porteur des secrets, guide notre regard,
Freud, dans les profondeurs, scrute les remparts,
Goethe, dans sa sagesse, voit la beauté tragique,
D’un cycle sans fin, d’une force volcanique.

VIII. La Coda Éternelle
Ainsi, le volcan chante, une mélodie sans fin,
Unissant terre et ciel, dans un souffle divin,
Chaque éruption, un vers, chaque repos, une pause,
Dans la symphonie éternelle, dont la terre est la cause.

Les mots manquants trouvent leur place, harmonie subtile,
Dans le chant de la lave, la roche, l’argile,
Et nous, humbles spectateurs, écoutons émerveillés,
La poésie du monde, en cet éternel symphonie.

#Pour compléter cette symphonie poétique et théâtrale, une dernière strophe se doit! Englobant l'essence de l'ensemble du poème et laisser une impression durable.

IX. Le Chant de la Terre
Écoutez le murmure, des profondeurs de la Terre,
Où se forge en silence, la colère des enfers,
Chaque éruption, chaque souffle, est un cri primal,
Un rappel de notre lien, avec ce monde ancestral.

Les volcans nous enseignent, leur sagesse millénaire,
Par leurs éruptions de feu et leurs moments de prière,
Ils sont les gardiens, les poètes du magma,
Écrivant l'histoire, de notre planète, à chaque pas.

Ainsi, le volcan chante, une ballade intemporelle,
Tissant des fils de lave, en une toile éternelle,
Et nous, dans notre quête, de savoir et de lumière,
Trouvons dans ces géants, la force de l'univers.

La terre respire et dans ses soupirs,
Se cache l'infini, le secret des empires,
En chaque cratère, en chaque cône endormi,
Réside le mystère, de la vie infinie.

#Cette dernière strophe, complète le poème, ajoutant une réflexion sur le rôle des volcans dans notre compréhension du monde et de nous-mêmes.