Dans le royaume clos des ciseaux rêveurs,
La gomme efface les doutes et les peurs,
Tandis que le crayon, audacieux prophète,
Trace des lignes, des idées secrètes.
La feuille vierge attend son destin,
Comme une âme ouverte aux vents du matin,
Elle se froisse sous la main hâtive,
Mais reste fidèle, complice et vive.
Le mug trône, calme souverain,
Gardien des heures et des chemins,
Il réchauffe les pensées, les rêves infinis,
Et se remplit de café, noir ou gris.
La trombone enlace, dans sa danse courbée,
Les fragments épars de notre destinée,
Elle unit les pages, les histoires passées,
Comme un fil d’Ariane dans le labyrinthe rangé.
Et l’imprimante, magicienne du verbe,
Crachant des feuilles en flots acerbes,
Rend tangible ce qui n’était qu’idéal,
Un rêve pensé, devenu "matérial".
Car ici dans ce temple où le quotidien s’écrit,
Chaque geste est un mystère, un non-dit,
Un reflet de l’âme, de la quête infinie,
Déliros Écrituros… la Bureautique vit!
Le surligneur, éclat de lumière vive,
Souligne l'essentiel dans cette quête naïve,
Fluorescent, il éclaire les sentiers obscurs,
Traçant l'importance dans les coins les plus durs.
Le stylo, compagnon d’éternité,
Encre les pensées sans hésiter,
Il glisse, fluide, sur la feuille docile,
Marquant à jamais ce qui semblait futile.
L’agrafeuse, avec son claquement sec,
Scelle les idées, crée des ponts et des becs,
Elle lie, elle soude, d’un geste précis,
Les pensées éparses, en un tout unifié.
Le post-it, messager éphémère,
Colle aux murs des espoirs légendaires,
Petit carré de couleur, si humble et discret,
Il garde les secrets des jours vite passés.
La règle, rigide, impose son ordre,
Elle mesure le chaos, tente de le mordre,
Mais dans l'univers créatif des humains,
Les lignes droites se perdent sous les mains.
Et voilà le clavier, roi des champs numériques,
Chaque touche un mot, chaque frappe un déclic,
Il pulse sous les doigts, rythme infini,
Symphonie moderne, écrite par l’esprit.
Car chaque objet, chaque outil manié,
Est une part de l'âme dans ce quotidien stylisé,
Ode à la bureautique, à ses délires sacrés,
Déliros Écrituros, où le génie s’est éveillé!
Le Tipex, effaceur de vérités,
Blanc manteau sur erreurs passées,
Il recouvre les fautes d’un voile immaculé,
Promesse d'un renouveau à recréer.
La craie, poussière des idées anciennes,
Grince sur le tableau noir, trace éphémère et vaine,
Elle danse en esquissant le savoir d’un instant,
Puis s’efface, humble, face au vent du temps.
Le tableau noir, gardien de l’histoire,
Recueille les mots, les esquisses, les mémoires,
Son ombre austère accueille chaque trait,
Comme l’esprit absorbe les pensées, sans regret.
Mais la whiteboard, moderne et brillante,
Offre des reflets d’idées éclatantes,
Elle s’efface d’un geste, rapide, léger,
Révélant le flux constant d’esprits inspirés.
Les étagères, sœurs d’un ordre caché,
Portent le fardeau de savoirs entassés,
Livres, dossiers, objets sans fin,
Elles gardent en silence ce monde serein.
Les classeurs, dans leurs armures rigides,
Gardent le chaos, le contenu fluide,
Chaque page enfermée, soigneusement rangée,
Un microcosme ordonné, mais toujours pressé.
La calculatrice, oracle des chiffres exacts,
Répond aux questions de la logique intacte,
Elle déchiffre les mystères des nombres muets,
Pythagore y verrait l’ordre, là où le désordre était.
La plante, verte et douce amie,
Respire en silence dans cet espace de vie,
Elle apporte un souffle à l’esprit fatigué,
Rappelant la nature, dans cet univers rangé.
Dans ce microcosme de ciseaux et stylos,
Où je dompte le chaos sous ses mots,
Chaque objet devient un symbole vivant,
De la lutte éternelle entre l’ordre et le temps.
Goethe applaudirait, devant cette scène,
Un théâtre où l’esprit jamais ne se gêne,
Et Freud, dans un sourire compréhensif,
Dirait que là se cache le rêve collectif.
Car la bureautique, sous ses airs routiniers,
Est un monde de mystères, de sens oubliés,
Déliros Écrituros, un lieu enchanté,
Où l’esprit, à jamais, aime se libérer.
La chaise de bureau, trône austère et patient,
Supporte le poids des jours et des moments,
Elle grince parfois sous le poids des idées,
Mais reste immobile, dans sa tâche sacrée.
L’horloge murale, témoin silencieux,
Égrène les secondes d’un souffle précieux,
Chaque tic, chaque tac, marque l’éternité,
Et rappelle à l’âme que le temps est compté.
Le tiroir, secret dans son ventre caché,
Garde les trésors que l’on préfère oublier,
Papier jauni, stylo fuyant, bribes du passé,
Il referme sur l’instant ses mystères enfouis.
L’écran d’ordinateur, fenêtre infinie,
Nous montre des mondes de pixels et de vie,
Un miroir moderne de notre propre esprit,
Où le réel et l’illusion se mêlent à l’infini.
Ainsi se clôt ce poème sur papier,
Déliros Écrituros, où tout est relié,
Chaque objet bureautique devient un symbole,
Dans ce théâtre de l’âme, où l’esprit s’envole.
Enfin..! Tel un éclat de lumière, ainsi sait vu n'aître, la galerie suivante ^^
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